Il y a peu, j’ai animé des ateliers pour se reconnecter à son enfant intérieur et l’un des exercices était d’identifier ce à quoi on s’interdisait. Parfois de manière consciente, parfois de manière inconsciente.
Ces choses qui souvent son nées de nos sur-adaptations pour ne pas perdre ce qui nous lie avec les êtres qui nous sont chers. Elles sont là, ancrées en nous, parfois même elles sont le cadeau de nos ancêtres.

Plusieurs des participants ont mis en avant le fait de « s’interdire d’être un poids pour les autres ».

Ces ateliers étaient en même temps qu’une période plus difficile pour moi. Je vivais un deuil de situation, ma voiture venait de me lâcher et un événement venait déstabiliser un pan de sécurité que j’avais et m’obligeait à réorganiser mon quotidien avec des conséquences professionnelles et personnelles.

Je ne voulais pas déranger les autres, d’autant plus que la dernière fois que j’avais osé partager mon mal-être à des « amis » lors d’un tsunami émotionnel, on me l’avait reproché quelques temps après. Même si cela à été un grand enseignement pour moi, une carapace s’est formée et cet interdit d’être à repris de plus belle ses droits.

Que se passe-t-il dans ces cas là ?! 

Et bien lorsque l’on est dans une période de vulnérabilité, notre mental sait y faire.

• Il ne nous montre que le négatif de chaque événement, si petit qu’il soit,
• Il nous enferme dans ce cercle vicieux qui nous fait perdre l’espoir et l’énergie.
• Il nous rabâche des phrases qui nous fait s’enfermer sur soi-même
• On ne voit que le verre à moitié vide…

Pendant longtemps je me suis mise en retrait, avec la peur de déranger, avec le sentiment que les autres avaient déjà leurs préoccupations et que les solliciter leur alourdirait leur quotidien. Cela était alimenté également par le fait d’être « inférieur aux autres » et diverses blessures que vous pouvez peut-être retrouver en vous.

Et puis on m’a toujours appris qu’il fallait :

• se débrouiller par soi-même,
• qu’on est jamais mieux servi que par soi-même … Comme si, nous étions moins méritant si nous avions accompli quelques choses à plusieurs, si nous avions sollicité…

Dans mon passé il m’est arrivé de demander de l’aide et finalement ce que j’ai trouvé était plus culpabilisant que sécurisant.(heureusement cela n’a pas été toujours le cas, mais mes croyances limitantes étaient bien ancrées).

Force est de constater qu’aujourd’hui avec mes prises de consciences, mon travail d’introspection et tous mes apprentissages, cette situation avec ces packages ne me convenaient plus.

Alors après m’être questionné par la créativité et après quelques séances d’hypnose et de bons goûters avec les copines, j’ai OSÉ !!!

J’ai OSÉ :

• J’ai osé demander à des amis de garder mes enfants pour leur alléger les temps de garderie et moi m’éviter de courir, ou tout simplement lorsque les autres solutions n’étaient pas satisfaisantes.
• J’ai osé appeler en dernière minute en disant : « ça ne va pas, est ce que je peux passer boire un café »
• j’ai osé me dire que je ne suis pas une sur-femme et que momentanément il y a des choses que je ne ferai pas afin de participer pleinement à celles dont j’ai décidé de priorisée. Et en assumant que ça déplaise à certains.
• J’ai osé m’affirmer en tant que femme , indépendante et adulte et non comme une enfant à qui l’on dicte les choses selon des schémas ancestraux.
• J’ai osé dire : J’aimerai faire ça, ça vous dit ?
• J’ai osé demander de l’aide à des professionnels pour m’accompagner dans cette charge émotionnelle et cette nouvelle organisation.
• J’ai osé demander à des collègues de co-construire de jolis partenariats car je suis légitime et compétente dans ce que je fais.
• J’ai osé faire une liste de cadeau de Noël en demandant des heures de femme de ménage et de jardinier pour me soulager.
• J’ai osé répondre OUI à la proposition « Je peux m’occuper de ça si tu veux ». OUI je veux bien ! En chassant mon mental qui tentait de me dire : C’est par politesse qu’elle te propose/ ça va lui rajouter ça de +, tu peux réussir seule …
• J’ai osé faire et demander ce qui me semblait juste sans appréhender la réaction de mon interlocuteur car je sais que je ne suis pas responsable de comment l’autre accueille les choses.

Mon passé m’a appris que chaque maillon qui nous entoure peut être soutien mais de manière différente. Alors je suis allé chercher de l’aide à plusieurs endroits en fonction des particularités de chacun, des disponibilités, de la confiance, des rôles ……

J’ai essayé et j’ai constaté !

En OSANT j’ai mis en place une énergie de soutien, d’entraide . Cela m’a permis de conscientiser qu’on m’aimait, qu’on me soutenait ! Pas par pitié, pas par obligation, mais par plaisir, par reconnaissance de qui je suis. Que je comptait pour eux.
Par ces démarches ces personnes prenaient également la mesure qu’elles comptaient pour moi. Nous étions nos miroirs.

J’ai découvert quels étaient mes réels soutiens (pro et perso) et que ce socle solide fait partie de mon navire.
Mon navire tanguera d’autres fois dans ma vie et c’est grâce à ces vagues que j’apprends de plus en plus sur moi. Il accueillera d’autres passagers qui viendront tenir la barre avec moi.

Mon mental (Jean-Pierre de son petit nom) est toujours à l’affut et tente de me remettre sous le nez ces fameuses phrases : ça va les embêter … pourquoi le feraient-ils ?…ils te proposent par politesse ….tu vas être un poids pour eux, ils ont assez à faire …

Mais moi JE SAIS ! mon inconscient le sais ! Non je ne suis pas un poids pour ceux que je sollicite, je suis au contraire celle qui déclare sa confiance, son amitié, son amour, sa solidarité et bien d’autres valeurs qui se révèlent par ces actes.

Et si ont réfléchit bien, lorsque c’est l’inverse, lorsque quelqu’un accepte l’ aide que l’on propose , quel sentiment de lien, de confiance et d’honneur nous envahit !

Qu’attendez-vous pour OSER, qu’attendez-vous pour ressentir ces sensations qui font tellement de bien ?!

Si comme A….. tu souhaites trouver le calme pour aller vers, si tu souhaites reprendre la main sur ton Jean-Pierre, qu’il arrête de dicter ta vie par de fausses croyances, si tu souhaites découvrir qui sont tes soutiens, qui peux-tu contacter pour quelle émotion, si tu souhaites aller déconstruire ces interdits d’être et te mettre en action pour savourer le bonheur de l’entraide et de la solidarité, alors CONTACTE moi.

…………………………………………………………………………………………………………

Sandra Puaud

Le Murmure des Étincelantes

www.lemurmuredesetincelantes.fr 

Facebook et Instagram : @lemurmuredesetincelantes 

Réservation : https://calendly.com/lemurmuredesetincelantes

Hypnose  – Journal Thérapie – Bijoux thérapeutiques